les accidents avec traumatisme rachidien :
il s’agit le plus souvent d’accidents à haute énergie
- en distraction : AVP avec ceinture (seat-belt), traumatisme obstétrical
- en flexion-extension : bébé secoué
- en compression : défenestration
anatomie pathologique
les propriété biomécaniques du rachis de l’enfant sous-tendent l’anatomie pathologique des traumatismes rachidiens
les vertèbres de l’enfant sont très peu emboîtées
les facettes articulaires sont pratiquement horizontales à la naisance, elles deviennent progressivement plus obliques ; les condyles deviennent plus coaptés dans les facettes supérieures de C1 (Cf. ci-contre)
le rachis de l’enfant est caractérisé par sa laxité


- antéro-postérieure (cisaillement)
- en longueur (étirement)
- en rotation (subluxation rotatoire)
l’élasticité des ligaments, la compressibilité et la ductilité de l’os spongieux, expliquent :
- les tassements multiples, en marche d’escalier, l’énergie emmagasinée dans un corps vertébral étant libérée dans le corps vertébral adjacent
- le phénomène de « buckling » avec inversion brusque de courbure
- le SCIWORA lié à la traction axiale sur la moelle, qui est moins compliante que le rachis
les disque sont très résistants

plus que l’os sous chondral, qui est parsemé de vaisseaux nourrissant l’os en croissance en dessous du cartilage de croissance. on rencontre donc des fracture sous-chondrales, une forme de fracture très instable associée à une rupture de tous les ligaments.
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