en 2 mots
il s’agit d’une distinction très importante car elle conditionne
- la présentation clinique
- les possibilités thérapeutiques : endoscopie quand obstructive, valve par défaut
- et donc le devenir à long terme, les résultats chirurgicaux étant meilleurs avec le traitement endoscopique
la circulation du LCS est un cycle
partant du versant artériolaire (plexus et parenchyme cérébral), suivant les cavités ventriculaires puis les espaces péricérébraux, pour aboutir aux sites de résorption veineuse ; on peut assimiler cette « troisième circulation » (Milhorat) à une circulation de liquide extra-cellulaire au sein d’un tissu très raréfié.

l’hydrocéphalie résulte en fait presque toujours d’une obstruction
la terminologie « obstructive » ou « communicante » est ancienne, fondée sur l’imagerie d’avant le scanner ; il est plus logique de nos jours de parler d’obstruction intraventriculaire ou extra-ventriculaire, ce qui conditionne le traitement chirurgical.
il faut également savoir que les causes se recoupent et que dans bien des cas, l’obstruction est mixte, ce qui explique une partie des échecs de l’endoscopie.
l’obstruction intraventriculaire est le plus fréquemment au niveau de l’aqueduc de Sylvius.
il faut cependant se garder de faire l’équation obstructive = aqueduc, car
l’obstruction peut siéger au niveau des foramens de Luschka (cf. cas ci-contre), et le patient peut alors également bénéficier d’une endoscopie ; il est important dans un tel cas de noter le flux rapide au niveau de l’aqueduc ,et le tronc cérébral plaqué en avant par le V4 sous pression.
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